Mirages, (traduit de l’arabe par Nabil El Azan), éd. José Corti , Paris 2004.
Mirages est la traduction française de L'oeil du mirage (عين السراب), paru à Beyrouth en 2000.
Nabil El Azan, le traducteur, est né à Beyrouth et vit en France depuis 1978. Il est également metteur en scène.
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« Je me sens en pleine
communion avec l’énigmatique beauté de ses textes et la profondeur de leurs paradoxes…
Avec une admirable simplicité, l’auteur fait parler l’essentiel : le mystère de l’amour, de la lumière sacrée présente dans «l’obscur», le «feu des anges» vivant en nous malgré le tourment de
l’âme exilée… »
Jean-Claude Renard
« Dans son livre Mirages,
Issa Makhlouf rassemble les mots dans une poétique qui abolit les frontières entre poésie et prose. Il présente ainsi un exemple particulier de la nouvelle écriture poétique et annonce, d’une façon
originale, une forme d’écriture qui unit le récit, la contemplation, la biographie, l’essai, et cela dans une structure artistique bien établie.
Dans ce livre, l’écriture n’embrasse pas seulement les détails visibles ; elle ouvre également ces détails (et c’est le point le plus important) aux perspectives invisibles des choses et des
événements. L’écriture ici est l’équivalent de l’être dans toutes ses dimensions : vie, passion, imagination et pensée… »
Adonis
« Un petit livre limpide et
frémissant… Livre d’heures à la façon des traités de prière médiévaux, livre des instants perdus mais recueillis juste avant leur disparition, par l’écriture…
Les lettres arabes contemporaines, qui sont le plus souvent le produit de l’exaltation intellectuelle ou affective, manquent de ce type d’écriture intimiste, faite de lumière et d’ombre mêlées, où la
passion se dit à mi-voix, où l’on chemine avec pour confident son propre lecteur devenu, par le fait même de cette confidence, un ami proche.
Issa Makhlouf écrit pour nous avouer que le secret du monde, au-delà de l’émerveillement, est peut-être de mélancolie… »
Salah Stétié
« … Dès les premières pages, j’ai senti sa profondeur. L’écriture ne s’envole pas vers le lecteur, elle pénètre les mystères du sens et vous entraîne en elle. Les mots ne sont plus des signes muets, ils vibrent d’une intériorité secrète. Rares sont les poètes qui saisissent cette différence essentielle. »
Jamel Eddine Bencheikh
« J’ai été si ébloui par les
toutes premières pages que je me suis dit : ce n’est pas possible, « il » (l’auteur) ne va pas tenir sur ce souffle, cette invention, cette ferveur qui, par miracle de poésie, lie
intimement l’être de chacun de nous à celui des hommes ; de la terre-mère et du monde.
Eh bien, je suis resté ébloui… tout au long du livre. Je l’ai annoté, je le garde, il m’est précieux… »
André Miquel